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 Libellule 
         
         Tu marches,
         Tu ris au nez des douaniers,
         Tu lèves les masques collés aux peaux silencieuses.
        
        Les amours fluides,
        courent sur les doigts sensibles
        rament dans le sang vainqueur
        exultent de savoir parler
        
        Tu songes,
        Tu lèches tes ailes striées, fais frémir leur drapé irisé
        Tu visites le prochain rire que tu vas habiter.
 
        Les pensées lie-coeur
        saoûlent les chemins des esprits
        lissent la courbure du monde
        vivent du souffle des rêveurs  
        
        Les murs sont les routes qui mènent au ciel
 
                
 le 21 avril 1998.
 
         

 Corde sans cible 
 
        En clé de seul,
        Il accorde un sursis au silence
        Le temps de faire asseoir les nuages sur le champ
        Art-piste, il sait les chants des trous d'Eire
        Irlande, vers tes reins
        Arquant ciel accord par fée.
 
        Ombre portée, flèche sans mesure tendue par sa main,
        Va vibrer dans le ciel si bleu
        Corde sans cible chantera la mort muette
        Tambour inné tendra la peau baillon sur mon amour épars
 
        Serre clé de sol à doux bleu tour
        Cerclé de seul, bien après qu'il soit tombé au chant donneur
        La musique continuera de jouer.
 
 
Le 7 avril 1998
 

 
               Les feuilles de la mer 
 
 
        Fil à fil, me rattraperont les feuilles de la mer.
        Le Bois-Marée m'entourera d'écume
        Les nervures des vagues feront des gestes
        La mer aux mille yeux sera un paon liquide,
        Tournera la roue saline, déborderont les noeuds du bois.
 
         Et si j'étais là depuis avant ?
         Les troncs flottants croiraient me rattraper,
         Se placer sous mes pieds, faire basculer mon corps, mais c'est moi
qui aurait ralenti, exprès pour les attendre >
        
                Le cri n'est pas blessure,
                Mais le murmure du ventre
                Le bois n'a pas de marée
                Il respire à la place des hommes
 
        Les cristaux de courage refuseront d'avoir pied
        Les troncs rouleront sans jamais former de radeaux.
        Les feuilles rameront jusqu'à l'embouchure des vies
        Les cercles d'années exploseront dans la nuit mouillée de
sève-salive>
 
          Et si le sablier s'était couché ?
          Notre marche sommeil n'aurait plus d'heure,
          Des veines noires troubleraient l'éclat du cristal et les ricanements
reflux feraient des hachures aux courants des pas >
        
                Le chant n'est pas musique
                Mais chemin d'or sur la plaie voyage
                Le vol n'est pas sommeil
                Mais nage épaisse et vive       
        
        Mes doigts liront les intailles et les camées de ton visage
        Les vagues, tirées par des milliers d'oiseaux seront ton carosse
        Et Elle surgira des eaux, fumante de lumière et d'algues, 
        L'Ile bannie des mots, effacée des livres, oubliée des hommes.
 
           Et si nous attendions encore demain ?
           À l'aube, nous serions tous transparents
           La marée d'équinoxe gonflerait les feuilles en voiles émeraudes et
les eaux croissantes auraient des pousses bleues>
        
               L'eau n'est pas immobile
               C'est nous qui sommes son geste
               L'envers des fonds n'est pas humide
               Il est la peau du feu.
    
        La Reine des vagues sera montée du plus loin des abysses pour me
voir >
        Elle sera aigüe comme un fil à naufrage
        Sa joue corail aura le toucher des chances uniques,
        Regard, caresse de sabre, tranchant de l'amour épurera le geste.
 
               Et si tu m'apercevais maintenant ?
               Je me tiendrais là, j'aurais attendu depuis longtemps,
               J'aurais épuisé toute la pluie du ciel et mes lèvres
chercheraient l'ombre et l'eau douce.>
                                                                
                La mer n'est pas en bas,
                Mais tout en haut du ciel
                Le cristal n'est pas froid
                Il brûle comme le sommeil
 
          Elle m'emportera là où le sel fait pousser les arbres,
          Si haut que les feuilles devront se baisser pour boire le soleil
      
Le 4 avril 98
 
 

        
 Quoi fées 
        
        Tu sais lire le ruban de Moebius
        Les messages en forêt de chaînes
        Tu sais tirer les flèches regards
        Quitte à tuer le temps couché
        Quitte à enduire les nuages 
 
        En tresses émouvantes, en ondes espérance,
        Tu y mèles en messages trait d'union 
        L'haleine des loups, la peur bleue du vide vie
        Les axes bouillonnants des lignes de sève
        Le plein des mains tendues aux deux lèvres du ciel
        
        Dans la force de ton visage, la guerre flamboie en feux de détresse
        Dans le doux de ton âme se souhaite un monde meilleur 
        Dans la roue de tes gestes croissent les fleurs intimes
        
        Tu caresses les pages rivières,  déverses des flots d'argile
        Tu donnes à pétrir, tu lèves le pain partage
        Tes mains coeur à l'ouvrage écrivent la course du monde
        Cahier à spirales, conspiration cloche-pied, tu signes mes yeux fermés
        Pleurs torsadés en fées vrillées, les décisions essorent le
carrelage >
        Cheveux d'ange, sueur sucre, sommeils friandises de l'initiation
        Heures-topticelles croisent les élans vertiges du canevas sans bout
        Des tresses pour coiffer les loups au poteau, tu tisses le souffle
patient >
        Tourbillon mourir étrenne le voeu vie
        Aux frises de ta voix sonnent les mots de passe
        Aux boucles de ta marche claquent les drapeaux-sésames.
 
        Dans les spires de tes doigts marchent les cohortes ancestrales
        Dans ton respir-plongeoir travaillent les fabriques des heures
        Dans ton aura-tonnerre roulent les semailles fulgurances.
 
        Aux franges de la vie les silences sont de mêche.
 
        le 14 mars 1998

 
 
 Le Souffle  
        
        Une dernière fois, la forêt se souvint de la solitude.
        Elle se prépara à recevoir le Souffle.
         
        En arrière plan, 
        Ridicules, glapissaient les aïeux des hommes.
        Eux aussi vinrent à faire silence quand le Souffle naquit.
 
        Cela avançait inexorablement, sans nom pour le retenir,
        Sans faille dans le rythme,
        On aurait pu tailler une table de marbre dans le Souffle.
         
        Sur le cône parfait de son allure, les arbres tressaient des auras
vertes >
        Harmonieuses et invitantes, ses traces splendides ondulaient dans son
sillage >
        Cela s'enflait et miroitait d'humidités capiteuses.
        
        Le Souffle criblait l'esprit des hommes pour qu'ils s'éveilllent.
        Les parfums des ombres vibraient d' humus entêtants.  
         
        Le Souffle se suspendit et l'attente tendit une liane vers le plaisir
        Cela pénétra la forêt jusqu'à s'enchevêtrer dans ses mailles
        Cela se mit à fouir dans la furie des terres sombres.
 
        Il y eut une grande éclaircie.
        Le Souffle faisait un noyau de soleil à la forêt.
        Le Souffle caressait le monde.
 
        Des mains se tendirent pour parler.
        
        Le Souffle claquait dans les premiers mots des hommes.
 
         
           le 09 mars 1998

 
 
         Savent heures 
 
 
        Matin framboise,
        Écho saveur, sucre plaie
        Petit déjeuner trempé, lèvres regard pour apprendre à reconnaître.
 
        Midi chocolat
        Épaisseur donne la joie
        Densité du sourire, lèvres cerclées savent illuminer le sombre
 
        Soir menthe
        Fraîcheur temps, sourire lève les joues
        Sommeil clair, lêvres glissade disent un seul mot.
 
 
        le 08 mars 98
 

 Ailée gante 
 
Tes cils tremplins prolongent ton regard catapulte
Ton bras dénonce les enroulées saisons,
Déchirement calendrier, les sèves cymbales sonnent clair dans la tête
Dans le tendre de ta main s'étirent les spires soupir,
Ton geste puise la seule chanson à emporter avec soi
Cavalcade amour, chevaux écrasent des peaux d'orange, 
parfois la guerre sent bon>
Ailée gante sa main de cuir, tu dis poing, les faucons entendent fleur.
 
Les jours rapaces croient dévorer ce qu'il sèment.
Les jours pétales n'ont pas de bord, seulement des coeurs.
   
 
       le 1er mars 1998.
 

 Alphabelle 
 
Aile parle dans ma tête
Belle en soie silence
Carnage du médiocre, elle
Dévaste le terne et toujours fait
Éclater la vérité nue
Frôlement des mots 
Grand surgissement d'une
Histoire pour s'éveiller
Incandescente parole
Jaune d'or debout
Kilomètres se replient proche
Longueurs des mains brisent le temps
Miracle d'une voix qui porte 
Naissance toujours semée
Oeil dilate le mien
Présence vraie en moi
Quai des dunes train du vent 
Rotations cycles corps spirale
Savoureuse cogne dans la poitrine
Toi vers moi
Unique pas
Volonté d'être et de crier
Wagons s'accrochent au ciel
Xénon nudité des éléments premiers
Yoles gravissent les océans en pente 
Zéphyr balaie l'absence.
 
Le 24 février 98
 
 Conque errante  
 
 
        Soleil rideau d'algues
        Trames sirènes,  
        Océan oreille.
        Nacres naissent dans les ombres
        Progression lisse
 
        Vents médiums
        Conque errante
        Parole chevauche le sel.
 
Un pas devant l'autre 
L'autre ne devant rien à personne.
 
       le 23-02-98


  Voix liées 
 
			Heures dématées, marée dit- elle
			Frise de sel sur les lèvres, sourire épouse la vague. 
			Vigie veut ne jamais crier terre
			Barreaux brisés de l'échelle de Beaufort, plus redescendre.
			Aimer, jusqu'à boire à sa propre soif,
			Yeux siphons blessent les coques	
			Soleil cache cache brille sur la pointe d'un cil
			Eau-mage, disait il en été, vertige commencé.
			Criques poèmes, grand large sans cabotage.
			Voix liées, fleurs au grand mat, cri parfumé vers la courbe horizon.
	 
			Dans la langue des tourbillons, mourir se dit mer d'huile
			Dans la langue des horizons aimer se cherche un nom.
 
			Voix liées chantent la soie salée des sirènes sortilège 
 
		
			  le lundi 9 février 1998
			
	
  Mouchoir sourire 
 
 
               Partir pétiller,
               Le bruit de tes pas qui décroissent, échos en coeur mat
               Celle qui part dans le matin chante à faire taire les oiseaux
               Coeur sans valises mains légères envol
               Sourire à tes joies,
               Sans noeud oubli sur le coeur, regard vivace
               Vivre grand ouvert torrent lumière
               Relief savoir, le long de ton dos, la lumière joue à dire au revoir.
               Rayons de couleur perlent aux yeux
               Dans ma main, mouchoir sourire s'agite
               Mots de toile mains ouvertes, loins liés
               Éternuer à tes souhaits, admirer l'ample de tes cheveux sur ta nuque,
               Trois voeux comme trois pas sur la neige, souffle cisèle le pur.
               Chanter fort couvrir le bruit du quai sourire escalade
               Mouchoir sourire, étoile de mots, pieds chemin, proches silences.
               Ciel jamais vide, sourire en bataille, le mouchoir drapeau s'agite 
               Il est l'heure de parler dedans.
 
                  J'aime comme je respire. 
 
Le 6 février 1998
 
              
 Née Cécité 

 

           J'ai marché sur la glace,  plus blanc qu'elle
           Coeur sans feuilles.
           Iris tiges maigres se découpent sur ciel froid
           Parcours pleur, j'ai salé la route pour que la mémoire ne glisse pas
           Clin deuil, traces de tombes en creux sur la neige
           Ne pas voir celle qui fait l'été autour d'elle
           Ne pas faire voile dans son souffle
           Ciel sans orbite, quelque chose de bleu est tombé deux fois
                                        
         La neige blanc seul ne m'aveuglait plus
         Je marchais dans ton visage.

Le 3 février 1998


 Vole Quand  
 
                                
         Tu fais éruption dans ma vie
         Me dépouille d'armures me lave de tout soupçon,
         Te fraie un chemin jusqu'à mon noyau.
         J'enlève portes et fenêtres pour que tu entres à toute heure.
         Puis, tu jettes une poignée de cendres
         Magma reflux plis hercyniens sur le front, crevasses.
         Coeur en ravin.
 
              Mes ailes trempées dans le vole quand.
 
Le 3 février 1998


 Tenir deux bouts 

 

Même soupirer, c'est encore de l'air, dit-il
        Il sait les marées les rendez vous les attentes
        Il marche droit, s'allonge avec les jours
        Il parle dans la langue des oiseaux
        Frange abondante sur rose flamboyante
        Il écrit inlassablement
        Les rencontres colliers, les plantes vivaces    .
 
        Il crie à travers les plis, il crie pour elle
        Que rien n'est couché dans ce pays.
 
        Il lui dit qu'on éteint celle qui est reflet
        Et qu'elle est bien mieux que ça, qu'elle est soleil coeur pétale.
                 
        Même si mille crochets les déchirent encore amis-chemin 
        Quand la Terre sera vieille, ils seront encore jeunes.

 

Le 2 février 98


Ici et là 
 
               Ici, 
               S'entrechoquent les machines à compter sans regarder
               Courent des doigts sans vision 
               Souffles brefs économiseurs de paroles font des pointes        
               Dansent leur peu de gestes.
 
               Là, 
               S'activent les sèves, bois humides, les fées comparent leur tenue
               Courent des feux doux dans les veines
               Larges poitrines gonflent les voiles voyages
               Battements de coeurs, premiers bals.
 
               Hier,
               S'empilent les carrés dans les ronds, génés aux entournures
               Pression des costumes étroits 
               Voix grillons squelettes cendres de famine dans les conques
               Les cents pas dans sa propre tête
 
               Demain,
               Nappes festivals, concours de cambrure dans les ronds de sorcières
               Gamines-perles  tendent des fils entre les arbres
               Pour que les marcheurs s'envolent
               Paroles font passer les plats aux rires festins
               Tourbillons soleil, les coeurs en intimité immense.
 
                  Je connais des souffles inlassables.
 
 
                       le 2 février 1998


 Cette femme 
 
 
         Cette femme
         Sait tout l'ample de l'autour parcours
         Elle incurve son souffle en chemin partage
         Fluides en lignes d'extases, spasmes sans carbone.
                
         Cette femme abonde de conques en palette chamarrée.
         Femme-festin, femme cendrée, fête déhanchée.
 
         Gestes volcans quand tu te renversais.
 
         Le ciel mange a sa faim quand cette femme lève la tête.
 
 
 le 2 février 1998.


 La nuit sourit en coin  
 
        Parfois la nuit affirme.
 
        "Oui, les étoiles-balançoires  sont vertigineuses
        Oui, le ciel est comme désaltéré par ta soif
        Oui, le froid saisit parfois jusqu'aux occasions."
 
        La nuit est une parole qui cisèle la chair.
        La nuit est un chant qui renonce au rythme.
        
        Tempo fracas sur heure velours
        Déchirement coquille 
        
        Restent les yeux obstinément ouverts. 
 
        
 
 
       le 2 février 1998
 
 

 La main verte 
                        
                Au centre d'un jardin, il y a une femme nue,
                Cette femme ne fait que poser sa main sur une feuille
                Et le jardin se met à marcher.
 
                Au sortir d'un bois, il y a une enfant qui court
                Cette enfant fait siffler l'air autour d'elle
                Et le bois se met à la suivre.
 
                Au coeur d'une pelouse, il y a un dragon qui gronde
                Ce dragon rend la rosée crépitante
                Et la vapeur de l'aube se met à dessiner des figures.
 
                Ici,    
                Pousseront les pas de ceux qui ont marché.
                Ici, 
                Les mains vertes ont creusé des berceaux.
 
                Dans le jardin, il fera bon vivre.
 
 
                        le 2 février 1998

 La maison 
 
 
                Plis de jardin zen sur capuche rouge,
                Le temps dit qu'il se suffit à lui même.
                Le temps n'a pas de maison.
                
                Pourtant, quelque part, 
                Les bois couchés des seuils boivent la lumière 
                Il y a une main volubile qui court sur l'escalier,
                Elle se joue des altitudes,
                Pince les balustrades et joue pour les visiteurs
                Comme une harpe en hauteur.
                
                Sur les marches, moi,  je joue à ne pas compter.
                Tout ce qui pique a quelque chose à nous dire.
 
                Franges hirsutes sur écharpe bleue
                L'espace dit qu'il ne mesure pas les hommes
                L'espace n'a pas de mission.
                 
                Pourtant, tout près , il y a une femme qui chante
                Vocalises, toute l'histoire d'une vie dans une seule trille délicate
                Elle chante, sa voix de nacre défonce le toit
                Au tendre de la poitrine, fourmis tueuses.
                Sa gamme inonde les vitres de cercles lacrymaux   
                Ses muscles se durcissent en cerceaux rougeoyants
                
                Sur la vitre, moi, je dessine pour les oiseaux
                Il y a presque une espérance à se sentir fondre.
 
                Fouillis des mèches sous bonnet vert
                La vie dit qu'elle avait vu de la lumière.
                La vie dit de ces choses, parfois.
 
                Pourtant, ici même il y a une enfant assise depuis toujours
                Ses yeux sont allés me chercher loin
                Elle parle, elle me raconte comment je suis né
                Et  dit que ce n'est pas un homme qui a construit la maison
                Que bientôt les arbres viendront la dévorer en fête.
                Puis elle pleure un peu, mais ce n'est que le soulagement.
 
                Sur le toit, moi, je plie les jambes pour voler
                Et sous mes ailes, la nuit me lave de toute attente
 
                Ma dernière pensée se grave en toutes lettres sur le paillasson.
 
 
                le 2 février 1998
 
 
 

 Panne âme                 
 
 
       Mot d'aile unique,
      Lissière étreinte digitale 
      Ceinture des deux tropiques,
      Lit des fées, 
      Charbon diamant puiser enchanter se ruer
      Défi-nid en contour d'île,
      Au pays de l'art de tournoyer 
      Souffles manèges, fureur plus haute  
      Vagues rieuses spacieuses étourbillonées folles-âtre
      Fracas velouté sur prolongement d'émoi,
      Tu résonnes retentis roule sur l'univers-joie.
 
 
                        
                le 30 janvier 1998.

  Confie danse homme âge      
 
        
               Flamme feu mêle,
             Foudre étonnante,
             Jetés cris sur l'écran, 
             Simplement pour te dire que tu es
             Vaste spacieuse marine opaline
             Je veux t'envoyer un sourire
             Pour te chez rire.
             Pour te chanter que tu es
             Mon rire aux larmes,
             Ma confie danse
             Et que j'aime tout de toi
             Ton espère anse
             Ta pas science
             Ta mouvance ton silence ta partance ta radiance.
             Et par le fil ligne de vie  
             Se parler sans s'égarer, se garer sans Parque mettre.
             J'aime tes voeux tes lointains tes rêves tes chemins.
             Prés cieux ou loin teints
             Même si gelé crie autrement main tenant
             Nous on sème.
 
 
Le 30-01-98
 
 

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