"j'entends sous ma peau fleurer l'âme" MARIE MÉLISOU,-- POÈMES DE JANVIER 1998 --
<= Pour écrire à Marie Mélisou
JANVIER ja JANVIERnvier
heures démenées sur le fil des pensées traine le ciel le fond coloré ne me regarde une grande joie en feu naître pourtant nouveau nous voeux pin parasol figuiers grand mûrier tout est à peu près comme avant pirouette les nouvelles minutes s'écrasent ouragan heurts menés ébullition chaîne des vents intérieurs fort qui regardent les hommes debouts à l'avant du bateau heures démenées une jetée voyage commencé ronds à vivre Marie Mélisou 1 janvier 1998Vie veux vie voeux eau vive prise dans le lac soleil ciel lune journée objet une griffe tressaute depuis l'univers comme c'est drôle d'aimer vive allure la griffre fonce sur moi vivre pétales de jasmin se consument enfant qui tant rêvait coup de frein bête aveuglée à larme eaux musicales coupe pour boire m'abreuve de ton ciel demain raccroché deux mains séparées Marie Mélisou 1er janvier 1998Anse ouverte je t'écris de cette nuit de janvier l'écho de nos rires forme un tel silence nuit sur le chemin jour ta seule présence vibre la joie émeraude ou jade nul ne connait le temps de la voie soir de vent baisers appliqués yeux en musique je te crie de cette nuit de janvier l'originel d'un ventre de femme la quiétude d'une goutte de pluie sablier sans ombre ta seule pensée allume le feu carmin ou rose doré l'éclatante liqueur repousse le voleur de temps jour salé paroles de braises collier safran allume les caresses Marie Mélisou 1 er janvier 1998feu follet roux en une journée la saison allume les feux aux bois lumignons des derniers jours avant le tout premier oeil éclat noisette manteaux frimas et châles de brumes jonchées rêveuses aux flamboyants reflets automne bruinera Marie Mélisou 4/1/1998 Lisse erre ta bouche, fraise des bois la gourmande danse elle, lissière des ombres et des lumières tisse le silence proche si lance la vision qui laisse traces au coeur lisse erre lit aire lier l'air précieux parfums messagers le cache-cache du partage commence sieste allanguie batifole taquine câline amour efflorescent chacun de tes pas illumine mes collines éclaire nos rivières rives errent avive les sourires rires nuées mouillées arc-en-reins miraculeuse passer'elle à il Marie Mélisou 4/1/1998Deux meurent habitude elle soupire plus d'errance ni d'attention juste une décoration femme fantôme sous séquestre mémoire d'une jeunesse dans le paysage pays devenu sage lent chagrin du temps égréné bois dérivant marécages défaites aux pigments ôtés au gré de la dérive silences sans nostagie, juste une idée des jours usines inextricables falaises récifs contounés puis oubliés ne pas compter longue route plusieurs chemins à raconter souffles furtifs indifférents double silence sans ces attentions juste des décorations soupirs lourds habitudes Marie Mélisou 4/1/1998Kalliste torrent du souvenir le maccjha épais ondule et éclate au bout, sera le village toujours romarin des saisons le sabot, lenteur voulu, s'inscrit sur le granit tu songes à bâtir tes rêves à libèrer le temps au loin, la vague bat le sel liège écorcé vestiges défensifs impénétrables devant l'avenir vagabonds sur la mer conquêtes inattendues d'archip'ailes en chaînons et arêtes montagneuse découpée échancrée tu es le paladin qui écarte la myrte, brette le laricio vigne et olivier fenêtres géminées balLade sablée toit pan coupé et nuit étoiles belles elle, ineffable présence troncs frissonnent racines dénouent sa courbe imaginaire hanche de mousse où se détache une ondulation la forêt chante sans sommeil et l'obscur s'écarte sauvage délivrance à grande distance au fond du goulet la marine capte le début lumière vérité de l'eau lorsque le haut pleure murailles calcaires blocs roulés à la grève de parcelles en murs de pierres sèches ton pas cavalier devance celui de l'animal tu contes en tête les vues ensoleillées vives et partage cette île coulée de racines retour qui permet de trouver son chemin ile rassemblance espace traversée Marie Mélisou 3 janvier 1998Traine eau je suis la sans pays en quête d'un même ciel des racinées sens raciné errance longue bleue perception sensation silence rythme espace étendue nuits des temps obliques jour du miel doré mes idées s'envolent s'enlovent les écharpes soi sarabande au-dessus de rien paradis en enfer je veux partir tournoyer rejoindre le royaume clé je veux, je veux, je veux... qu'est-ce que tu veux ? Marie Mélisou 6/1/1998Un vent taire les cordes que des mains tirent tendent l'ombre du ciel léger vertige indifférence des éternelles conversations les signe de vie dans la chaleur du jour sont impatientes caresses nuque de jardins en coeur secouée séduite les empreintes de feu brûlent chacun les confettis mouvants taches de couleurs rêvent d'aromes à comtempler mélopée belle histoire de liberté ainsi les montagnes à escalader visionnent par-dessus l'épaule les chuchotements et la nuit tangue et les envies du monde immense grandissent Marie Mélisou 7 janvier 1998D'écume et d'épave le décor plante le sable cris et le vent vaguement sur la rive fragilité de l'air et violente tempête lui, il, écoute la complicité tonitruante sur le sel jade violine ou grise la mer trépide, très vive mains ancrés dans le sable lui, il la voit se parer courroux devant le ciel orangé la dune crépite renforcée à l'idée que la grève est du verre et que nous sommes de souples barbares la mousse blanchâtre agitée postillonne sa salive à ses pieds lui, il une coque de navire perdue sur le rivage en colère est rendu au mouvant sans un râle sans un frisson lui, il, attend peu à peu s'infiltre la joie pure celle invisible du pays sauvage images où tourbillonnent l'eau vive murailles franchies Marie Mélisou 7 janvier 1998Mais sage femme d'un été creuse les anses, dépasse les ports j'aimerais arrêter le tempo Summertime sussurré blanc du drap froissé femme d'un temps détourne l'exil, colore l'océan j'aimerais jouer d'autres nuits Celles Câline de Chine lèvres pourpre entrouvertes femme d'un passage disparue sitôt le hissé j'aimerais tant continuer plus loin Cap Vert, Îles sauvages vert sombre du goémon femme de l'âge réconcilié contrarie le nord, il n'est plus un pôle j'aimerais être mille gouttes de mer arc-en-ciel de l'essentiel pastel du camaïeu au sol femme d'embruns marie force et fragilité du chemin j'aime l'ignorance et le sacrilège construction d'éternité aussi, l'odeur de ta peau Marie Mélisou 10 janvier 1998 << Il est bon d'être seul, car la solitude est difficile. Il est bon aussi d'aimer, car l'amour est difficile >> RilkeEmpêcher les maux noir sans douleur triste est l'étreinte éteinte écris-lui au stylo bleu mourir le ciel nuage après nuage a des crampes écris-lui le grandiose de la galaxie les naines bleues qui meurent dans l'indifférence d'un univers trop occupé qu'elle pleure pour une belle raison noir sans couleur histoire sans croire sous perfusion écris-lui le mal heure improvisé les larmes sans paravent ni parcelle de pouvoir écris-lui avec une plume trempée dans le fiel avec l'indifférence d'un être aveugle pas concerné qu'elle se piétine utilement n'écris rien tant que le bleu ne se pose pas tant qu'elle n'attrape pas le rose ou l'orangé du nuage qui passe n'écris rien le beau tu, reviendras Marie Mélisou 10 janvier 1998indevinance je te lis tendrement en aveugle et sombre ton corps indemne buée du monde, transparence tout autour rayon lumineux de ta bouche noire au bout de ta route commence le chemin et c'est là, ailleurs Marie Mélisou 17.1.1998Cercle dans l'eau étourdie du partage des grains odeurs confuses le sable ocre ampleur que nous foulerons resplendira dans le ciel changer les portes en tête claqueront pour ne pas rester sur le mal remercier la lueur solaire qui veillera châle heure tout eau tour vie entre-ouverte même si glacée je me chercherai t'émouvoir sera un volontaire rire me trouverai comme sur papier blanc te retrouverai des cygnes noirs champs de grains d'ici jusqu'au ciel fil et éternel d'un matin bleu et orangé filet du profusion profond nous tendrons encore des ponts fatigués seul le drap sera blanc ondes concentriques du ricochet des gestes le monde a des armes désarme le monde évasif et traverserons le matin premier évadés d'eau à corps Marie Mélisou 17.1.1998L'instant sacré la beauté fugitive ne dure pas amours remparts première fois tant suspendue vol gracieux à corps d'eux et toutes les secondes fois temps suspendu amours regards goutte de rosée perlée tissu meurtri soupirs mouvants d'émois battements des coeurs l'un dessus dessous sur sons entrouverts vivants poèmes Belle d'un moment l'éphémère enlace les petits riens du tout délits cieux passagers qui parlent aux anges accrochés au fixe-mémoire vie amantée cycle perpétuel du désir magique création destruction des states d'histoires amours départs bout de quai Marie Mélisou 17.1.1998Peinture je dessine les fleurs pivot du coeur de l'héliotrope pétales aux éclats solaire j'écris l'eau courant de la magie gestes aspergés je repeins les nuages châles multicolores courbes d'audaces suivent les feuilles tombantes j'oriente le vent vers la lumière vol de l'espace libellule poudre de riz sons couleurs senteurs magie de l'allure sans rudesse je pense l'éphémère les utopies potenteilles apparaissent sous une pierre calcaire ou derrière un bouleau une feuille suit le cour de la rivière cascade du chant d'eau joyeux juste la vie je rends visible je suis éveillée Marie Mélisou 15.1.1998Carnet d'un instant noir ils cherchent à lui sourire essayeurs d'azur marchands d'accords je sors de la fabrique rémission au ciseau d'ardents éclats j'entends sous ma peau fleurer l'âme s'étirer l'idéal et le chant des pendus bruisse absinthe rauque ailes tristes d'une gueule d'artiste elle soupire lourdeur d'un bouquet fané sanglots des anges et chaud froid d'une balle perdue s'endormourir devant l'horizon sans le silence d'errances qui divaguent en solitude je croyais nager je me noyais elle veut crier pour se ressusciter sans horreur ni dégout honte sur l'abattoir vie apparence sage d'une femme mère veille à l'intérieur mer en furie je sais le jour se lèvera encore << la vie est un long je t'aime >> Marie Mélisou 17.1.1998 << la vie est un long je t'aime >> Vivant poème - BarbaraBrindille chimérique une brindille chimérique dépouillée dépositaire d'harassantes nostalgies se balance obsédées par des chants se perd dans de douces rondeurs brûle-parfums et bleus de Chine s'enivre marche après marche émerveillée de ne pas tâtonner comme aveugle miracle épanoui des perceptions aîgues visage tourné sur corridor ouvert aucun bruit sur les averses de pétales indestructibles elle déchiffre visage et corps tournoie avec lenteur filtre le fantastique et goûte le prolifique délit cieux toujours se redresse brindille plie chimères sourient s'envolent brindille ne rompt pas Marie Mélisou 21 janvier 1998Un pays sage la lumière vive de roches soifs roule et salue l'étendue verte colère signes sourire complice plus loin aller au-delà cette fois les rêves lient l'attente et les vertiges chants parallèles rails pareil elle rêve puis il surgit et pas à pas sage passage paysage le silence est blotti il la contemple et se penche sourit à la pluie laisse durer l'approche que laisse passe fragmente complainte heureuse en soupirs petits bruits d'à corps frémissement doux il dénoue ses lacets et frôle le bruissement d'une jupe pandants d'oreilles déposées bretelle tombe le bretteur relêve le suspens s'empare de l'action en douceur en amour arpenteur pas dérouteur pays de passage elle est étourdie de la nuit ensoleillée belle froide pour mieux s'enrouler tangue chavire vacille gestes abandonnés l'espace toujours plus haut crie la langue de la peau il plante le vent et le sable ses muscles fouillent les pistes déchevêtrées polyphonie des âmes plume à lit sait lisser le flâner du bout de ses doigts il compose le virtuose un ciel meilleur une source rouge des arbres étranges un astre sans nuit un horizon sans heure de secrètes caresses un courbé paysage sans pas sage promeneurs en noyaux de braises étincelles pénétrées les racines s'asseyent revêtent leurs âges trouvent les sens les sensés en immensitées aux paroles nues croient à l'absolu des amants pas sages Marie Mélisou 21 janvier 1998amphore vagues et bonds âge textuel portraits sens gestuelle belle vagabond est l'oiseau pélagique au-dessous un bateau sur mer langueur s'amarrera à la terre liberté temps orageux si l'artifice ciel est le chemin espaces en échanges de joies la terre est faite ciel la mer est peinte nid les âmes en chemin vers deux mains Marie Mélisou 21 janvier 1998Les denses heures tes mers intérieurs se cachent en une crique repaire de bandit se promène dans le bonheur émotion sur une plage corps s'allument et s'étreignent le merle la sittelle denses heures mes mers intérieurs accompagnent ton allant tu entres en elle riche tempête et pêche jardinier d'une marée corps se trouvent et se fouillent un albatros une mouette danses heures nos mers intérieurs oublient le temps d'avant sillages de collines bleues marins de paysages libres mémoire à fleur de parfum corps de cimes empilent et s'éprennent un soleil une femme nus danseurs Marie Mélisou 21 janvier 1998Pour suivre la couleur des vagues sur l'horizon de l'air est chair de garçon affaire de quelques distractions sur les lichens s'éclaire la mousse de l'eau tranche le terrible des murs le nouvel élan des housses de désirs un soleil pouvoir s'interrompt abrupt dans mon rêve l'été s'amorce en jours sans plus naufrage poursuivre la vie cogne au front Marie Mélisou 22 janvier 1998Un si long temps j'ai marché longtemps pieds éteints sur des terres en nuits froides et brouillards aucune conscience insouciante je mens je m'en rappelle la nuit fut longue sans bondir ni élans j'ai erré longtemps esprit en cagibi grands creux qui sonnaient vide traits tristes sur gaité jouée je mens je m'en souviens je perdais raison plumes et plaisirs j'ai cherché longtemps colères noires des sentiments lumineux sans ombres ni doutes irrésistibles brûlures je mens je m'en rend compte le vrai comporte des incertitudes l'on tend vers eux long temps marcher sur les chemins torrides ceux des torches vives dévastateurs je m'en réclame recherche rêves Marie Mélisou 22 janvier 1998Horizon tale étoile ma sacrée rivage ravage ne t'avance sur les ciels cassés étoile sacrifiée à plat moucheron caresse de l'ombre dans les coins jetés fruit d'un matin horizon faim talée foulée tu es une étoile horizontale Marie Mélisou 23 janvier 1998Cerulean blues assorti aux rives lointaines à la nuit la plus claire clandestinité cerulean blues ils se tiennent couchés ouvrent les formes et les noms l'eau et les murs cerulean nourrit les rêves étoffe au vent bleu terre hiver leur fut cadeau châle bleu buée tissu geule de nuit libellule cerulean blues dix averses coulent l'horizon et mille fontaines cajolantes à travers nos peaux bijoux muraille écartée les sens mangent clandestinité clan destiné soie froisse le bleu souffles bonheurs Marie Mélisou 23 janvier 1998Emma elle donne le peu d'air qui passe sève de plus tard de très loin de son corps le vacilleur l'hiverneur Emma rêve qu'elle abonde crépite foisonne retentit aime fleur sans mystique s'oppose partage refuse accepte s'approche à paumes bleues ouvertes rit d'ailes diurnes vers des sous-bois voudrait siffler l'eau de la joie pénétrer les roches tendres qu'elle dessine des cercles en lierre tisse la buée des bonheurs enlace les fenêtres pense à ceux d'en bas tout bas sur la route des chemins ferait de l'oeil au bleu du ciel Emma se rêve brûlante et douce dans une chambre chaude s'incurverait en vagues de joies qui combleraient les creux vaquants de son esprit. Marie Mélisou 25 janvier 1998Arabesques fleuries
le soir tombe prunelles sombres s'accoudent aux fusils je voudrais brûler les meurtriers ceux qui tranchent les villages dagues, poignards, cimeterres veilles de veillées mortelles les femmes, des mortes vivantes avant lignes sinueuses aux formes gracieuses arabesques épicées les hommes, déchus et maudit avant vies laborieuses de croyants aux promesses elles ne rêvent plus marmottent leurs prières écarquillées se souviennent du temps d'avant les fanatiques errent hantent vagabondent pleurent ils regardent le sol cherchent où s'est retiré l'honneur se souviennent d'autres guerres fétides maudissent s'unissent pourchassent le jour les pleurs des femmes brûlent encore le sable et l'oasis rouge sang coule déborde le soleil fulgure l'horreur conte les mille et une victimes chaque sombre recommencée tandis que les assassins dorment ils enterrent les morts voiles noirs scandent un hypothétique futur au son des dagues poignards et cimeterres sans vivre pour ça longtemps tombes d'arabesques fleuries je voudrais écraser les infâmes aux reflets vermeils ceux qui tisonnent le pays cloué sous tous les croissants Marie Mélisou 25 janvier 1998Les voiles des ployés
tristes et glauques, ils suivent, les moutons éternité de pierres de murs nulle place à l'improviseur sont rongés sans s'accomplir galériens vacants d'eux je ris moi je connais l'air rose ton souffle, plus fort se serrer contre toi et le sourire de ton corps terrible absence des ployés endurent les plaies brûlantes des villes courbent les visages où plus rien ne se crie faibles qui fléchissent tu ris toi tu connais l'eau verte te déploie vers moi sur horizon profond mer chargée de nous yeux fermés confiance cargo vers la liberté les jours avalés des abaissés, ceux courbés jamais ne s'envoleront fauves mornes déracinés, livrés, cernés volontaires suivent la grisaille du seuil deuil toutes voiles affalées je ris moi je connais la terre ocre celle qui s'effrite sous mes pas cherchent toujours celle qui merveille, fritte en fusion vers le cristal les rançonnés glissent feuilles mortes mégalopoles déchirés les éteignent les ployés s'emploient flasques nuits de loups en tanières vipères sans voiles tu ris toi tu connais les nuits bleues celles des étreintes de s'écouter celles de mes grottes illuminées celles qui brûlent fragilité volontaire aux forces des éléments toutes nos voiles aux vents, déployées Marie Mélisou 25 janvier 1998Ris d'eau parfum de la terre colère colle erre j'empaille tes illusions dis-toi simplement qu'une colline bleue s'est tue qu'elle ne savait plus donner ses cimes se terrent mais l'espoir n'est pas malade les oiseaux ne se meurent pas au soleil sol air insépare bleu s'écaille la mémoire plus tard une inconvenante assoupie un bel assouvi rideau sur le désir des signes le vent sort ses épines les plantes se roulent en boule le chat feule tu pleures tes poings sur mes hanches mon ombre n'est plu si le soleil s'est tu tes poings balayent le temps mon ombre s'est tu si le soleil n'est plu Marie Mélisou 28. 1. 1998Nuages de reflets Quelques soleils et un hiver froid esprit sans soucis Des spirales d'estime mais connaissance coeur dépouillé Petits cailloux passion d'oiseau cheminer au bien Des cimes turquoises envisager d'existence vent d'air pur Une montagne bleue plonge dans la mer une île s'échappe Marie Mélisou 31 . 1 . 1998![]()
° °0 ;-) Bloub ! Pour les eaux d' hier, cliquez sur la sirène de gauche Pour les eaux de demain, cliquez sur la sirène de droite... Vers novembre-décembre 97 Vers février-avril 98
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